Le Club de Rome qui est un groupe de réflexion réunissant des scientifiques et des économistes, des fonctionnaires nationaux et internationaux, ainsi que des industriels de 52 pays, préoccupés des problèmes complexes auxquels doivent faire face toutes les sociétés, tant industrialisées qu’en développement, publie en 1972 le rapport Meadows, qui constitue la première étude importante mettant en exergue les dangers pour la Terre et l’humanité de la croissance économique et démographique que connaît alors le monde.
on n’est plus dans une problématique de développement durable, on est plus dans une problématique de résilience. On a utilisé une grosse partie des énergie disponible sur la planète. On arrive en limite de capacité d’utilisation des terres. On est plus dans la durabilité comme il était encore possible en 1950. Donc la question qui se pose aujourd’hui aux populations humaines et aux écosystèmes est celle de la résilience et comme il va être possible d’absorbé les chocs qui s’annoncent (climatique, financiers, environnementaux)et avoir la capacité de s’adapter voire de se transformer tout en gardant les système vital du sociaux écosystème.
Le problème est colossal mais systémique. Les crises environnementales sont des crises plurielles qui touche la biodiversité, le changement climatique, la problématique de l’eau, la problématique de l’énergie, de l’alimentation, de la pauvreté, l’insécurité, les finances, les crises économique : tout cela est lié.
On a eu dans le monde actuel industriel, une approche qui a été très simple et efficace pendant quelques décennie qui était un problème, une solution. en fait, plutôt que d’aborder la complexité du monde, on l’a sectorisé, disséquer et à chacun des micro problèmes, on a trouvé des solutions. Ce mode opératoire qui s’applique aussi à la recherche , n’est plus viable car les problèmes sont complexes, sont interconnectés.