Réchauffement climatique identique à celui d’il y a 56 millions d’années

Qu’est-ce que peut représenter pour la Terre une augmentation de 5 degrés, considéré plosible par le GIEC en terme de réchauffement climatique. Difficile de l’imaginer.

Nous connaissons la différence entre la température actuelle et celle de la dernière glaciation, mais elle c’est faite progressivement.

Comme le montre letravail publié dans un article de Proceedings of the National Academy of Sciences (Pnas), ce n’est pas à quelques centaines de milliers d’années que l’ont est contraints de remonter mais à plusieurs millions d’années pour se rendre compte des effets du réchauffement climatique en cours. Le scénario le plus inquiétant, et ils ne sont pas les premiers à aboutir à cette conclusion, les oblige à remonter à environ 50 millions d’années dans le passé. Plus précisément, à une période de l’histoire de la Terre où elle n’était encore pas très loin de ce qui est appelé le maximum thermique du Paléocène-Éocène (Paleocene-Eocene Thermal Maximum, ou PETM).

En fouillant les archives géologiques, on a en effet découvert, qu’il y a environ 56 millions d’années, les températures mondiales auraient alors augmenté d’environ 5 à 8 °C en seulement 20.000 ans.

Il faut imaginer en artique, une forêt humide luxuriante en Artique.

Tout a commencé à la fin du Paléocène, vers -56 Millions d’années. Environ 10 millions d’années après la fin des Dinosaures non aviaires. Il y fesait déjà chaud. Pas de calotte polaires, ce qui signifie que le niveau de la mer était bien plus élevé. les continents étaient recouvert de forêt tempérés, une ceinture de forêt humide autour de l »équateur.

En moins de 20.000 ans, la température globale moyenne s’est élevée de 5 à 8°C. Ainsi au pôle, la température a atteint 23°C et les eaux océaniques se sont élevé à 20°C dans les mers autour de l’Antartique.

Ce réchauffement est connu sour le nom du Maximum Thermique du passage Paléocène-Eocène (PETM).

Au pic atteint par le PETM, la forêt humide était étendu bien plsu loin qu’elle ne l’était auparavant.

Que c’est -il passé ? Des échantillons du sédiment marin du Maryland à l’Artique ont montré qu’il y a 50 Millions d’années, c’est produit une brusque augmentations du CO2 dans l’atmosphère. Un tas de carbone biogénique a dû etre subitement relâché dans l’atmoisphère sous forme de co2, de Cch4 et d’autres gaz.

Mais d’où venait ces gaz ? une hypothèse est qu’il y a eu de nombreux feux de forêts massifs, une autre hypothèse propose que de giganteste gisements de cgharbon aient pu être exposé à la chaleur de l’activité volcanique. Ou qu’il y a eu un réchauffement doux qui a déclenché la libération de gaz à effet de serres (des hydrates de méthanes). Toutes ces hypothèses montrent qu’il y a eu une boucle de rétroaction positive classique expliquant ensuite l’emballement de la libération des GES.

mais quelque soit la manière dont cela est arrivé, il est a noté que cela c’est fait de manière bien plus faible que ce qui est fait actuellement en terme d’émission.

L’étude des sédiments marin de l’Artique a montré que au plus fort du PETM, jusqu’à 1.7 milliard de tonnes de carbone étaient rejetées dans l’atmosphère chaque années durant 4000 ans. une étude similaire das mes sédiments du New Jersey a fait une estimation de 1.1 milliard de tonens par an. Maintenant comparons avec les 9.8 milliards de tonnes libéré en 2014.

Donc il y a 56 millions d’années, le carbone était libéré moiuns rapidement qu’aujourd’hui, mais ces émissions ont continué pendant des milliers d’années.

De nombreuses forêts humides se sont donc développées et ont été le lileux ou se sont diversifiés de nombreux groupes de mammifères, y compris les primates qui se sont rapidement adaptés à un monde couvert d’arbres, développant des caractères comme l’orienbtation des yeux vetrs l’avant, les pouces préhensiles.

millions d’années ensutes, ces primates se retrouvait à travers tout l’hémisphère nord.

mais dans les océans, la vie est devenu plus difficile. Elle était même devenu impossible à certains endroits, comme à l’équateur où l’eau atteignait parfois les 36°C. Trop chaud pour certains planctons, qui était déjà à la base de la chaine alimentaire océanique.
Mais un efeft plus dévastateur a eu lieu : l’acidification des océans. Cela réduit la concentration en carbonates dans l’eau, élément indispensable à la fabrication des structures de certains organismes marins. Les fonds marions de cet époque sont riche de foraminifères.

Il faut attendre 100000 ans pour que le taux de co2 redevienne égal à ce qu’il était avant le PETM.

On peut faire une comparaison avec l’arrivée du maximum thermique du Paléocène-Éocène, mais il faut garder à l’esprit que bien qu’il se soit installé très rapidement à l’échelle géologique, l’Humanité est en train de produire un changement climatique bien plus rapide. Et cela n’incite pas à l’optimisme quant à la capacité de la biosphère à s’adapter à un tel bouleversement. On aurait donc tort de croire que finalement l’Humanité n’aura qu’à s’installer « tranquillement » dans les régions arctiques devenues tempérées et accueillantes, peut-être, au cours du XXIIe siècle.

Un article sur Franceinfo intéressant expliquant ce phénomène. ici

Source mise à jour depuis Climate of the past journal : ici

Source : Université de Genève, Nature (James C. ZACHOS), PNAS