Un rapport du Sénat sur la gestion des risques suite au changement climatique a été réalisé par MM. Ronan DANTEC et Jean-Yves ROUX, au nom de la sénatoriale à la prospective sur l’adaptation de la France aux dérèglements climatiques à l’horizon 2050.
Ce rapport met en lumière le rôle de l’humanité de son impact direct sur les catastrophes naturelles, mais aussi de son choix de vie et des décisions d’aménagements. Le changement climatique constitue ainsi une nouvelle donne que nous devons intégrer aux politiques publiques et à nos pratiques individuelles et collectives.
Ce rapport liste en première partie les dérèglements climatiques visible en France (vagues de chaleurs, sécheresse, montée des eaux, …), les perspectives dans un avenir proche, en 2050 et pour finir, les scénarios possibles au-delà de 2050 en terme d’augmentation de GES, et des décisions à prendre pour une adaptation.
une seconde partie nous informe des effets du réchauffement climatique sur la sante, la sécurité des biens, des personnes et de l’économie. Cela passe par des épisodes de pluies extrêmes, de sécheresses d’ampleur non connues encore, de cyclones ou de tempêtes. Ces phénomènes accentueront les incendies, le retrait du trait de côtes, la physionomie de la montagne. Ce qui provoquera des augmentations des coûts des sinistres. Ces projections amènent à un questionnement sur le risque de pénurie de la ressource hydrique et des effets sur l’économies dans les secteurs de l’agriculture, du tourismes et des infrastructures (énergétique ou transports).
Une troisième partie s’intéresse à ce qui est envisageable pour faire face aux dérèglement climatique. Le constat est que l’Etat manque d’ambition et que sa mobilisation est encore modeste, de même au niveau des collectivité. Le rapport montre qu’il est temps d’envoyer un signal fort du point de vue politique que ce problème est une priorité à tout les niveaux vertical (de l’Etat aux communes) et transversal (toutes décisions doit avoir un volet environnemental). La partie financière est abordée pour clore cette partie.
Une dernière partie met en focus quelques point de chantiers d’adaptation sensible. A savoir la gestion des territoires marins avec le retrait du trait de côte, le risque de submersion et les enjeu dans les territoires ultra marin. Les enjeux économiques montagnard que sont le tourisme hivernal du ski, et les activités pastorales. Une autre adaptation à prévoir est l’ensemble du bâtit foncier, pour répondre à la construction en zone submersible, répondre aux vague de chaleurs. Les politiques devront aussi répondre aux tensions qui pourront exister sur la mise à disposition de la ressource en eau. Et pour finir, le volet agricole est abordé avec la transformation inéluctable de son modèle et de sa répartition en France.
En conclusion, ce rapport, bien documenté aborde beaucoup de sujet principaux et pointe les insuffisances politiques à y répondre. Le constat est sans appel, mais parfois, la réponse à fournir n’est pas suffisante ou adaptée. Les décideurs politiques ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas.
Lien vers le rapport complet : en pdf ou sur le site du Sénat
Lien vers la synthèse du rapport : en pdf